Quelle place possible pour les fleurs de Bach ?
Edward Bach décrit ces deux voies à l'aide d'une métaphore éloquente : Il compare le corps à une forteresse assiégée, et écrit que soigner uniquement le corps et les symptômes résultant de la maladie revient à : "rien de plus que la réparation des maisons endommagées par les raids, le rafistolage des blessés, et l'enterrement des tués, sans que l'on s'arrête un instant à la place forte".
Il prend soin par ailleurs de préciser qu'il n'est nullement de son intention "de conclure à l'inutilité de l'art médical, bien loin de là".
Il est des situations où la personne malade peut choisir, d'autres où la question ne se pose même pas : il lui est impératif d'avoir recours à la première voie et aux médecines conventionnelles. Ce schéma montre que, dans chaque cas, travailler sur soi-même permet au moins de ne pas aggraver l'état dans lequel on se trouve au moment où le déséquilibre se produit et de ne pas s'affaiblir davantage.
Les fleurs de Bach ne sont pas le seul outil qui permette d'agir sur soi et de stimuler sa force vitale. Il ne faut pas en attendre un effet magique, car lorsque le corps ou les tissus sont endommagés, un temps est inévitablement nécessaire à leur réparation. Le corps physique se répare en dernier, comme nous l'explique le docteur Bach avec son cas personnel de sinusite frontale et sa découverte simultanée de la fleur de Cherry Plum. L'ayant absorbée, il sent d'abord son esprit se calmer, puis sa peur de perdre la raison, à cause de la douleur, céder, et ensuite seulement, l'écoulement des sinus a commencé, le soulageant instantanément.
A l'inverse, le même mécanisme est à l’œuvre dans le déclenchement de la somatisation. Ceci nous permet de vérifier l’intérêt de considérer, préalablement et concomitamment, l'état d'esprit qui accompagne notre maladie.
Issues de recherches réalisées à la lumière d'une approche holistique ou globale de la santé, s'adressant aux état émotionnels, les fleurs de Bach devraient être classées parmi les thérapeutiques dites "alternatives" ou "complémentaires". Toutefois, bien que cela fasse 70 ans qu'elles soient utilisées dans le monde entier et que les témoignages de leur efficacité abondent, elles ne sont pas encore intégrées dans la classification officielle établie sur le site du National Center for Complementary and Alternative Médecine.
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