Le point de vue de la science (Part VI)
Une approche psychologique de la connaissance de soi
De tous les courants psychologiques de la connaissance de soi, c'est de Jung que les écrits de Bach se rapprochent le plus. Toutefois, si dans le domaine de la santé, Bach a souvent cité Hanhnemann et l'homéopathie, il n'a, dans les nombreux écrits qu'il a laissés, jamais cité Jung expressément, ni fait référence à aucun de ses concepts. Le développement qui suit m'est donc très personnel, inspiré par les nombreuse similitudes de pensée relevées au cours de mes quatorze années de recherche et de pratique.
L'influence de Jung sur la pensée de Bach
Bach, comme Jung, a centré et basé toute sa méthode sur l'étude de la psyché au sens large, mental et émotionnel, en observant aussi bien des personnes malades que des personnes en bonne santé.
Tous deux ont déterminé des types de comportement et abouti à une classification : types psychologiques pour Jung, types de personnalité pour Bach, fondée sur l'observation chez les malades de "chaque mouvement d'humeur, chaque réaction à la maladie, toute manie et petite habitude" et chez les bien-portants de la façon dont ils se comportent et se déploient dans la vie. Ils se sont appuyés sur leur propre expérience de vie, leur émotions et leurs ressentis dans le déploiement de leur recherche.
Ces deux hommes ont reconnu une relation entre notre personnalité et notre âme via le canal de l'intuition, et la nécessité de se connaître soi-même pour suivre son intuition propre, son désir propre, sans se laisser perturber par les suggestions d'autrui. Bach, comme Jung, accorde beaucoup d'importance à l'intuition, qu'il définit comme la spontanéité : "ce qu'on appelle intuition est de suivre absolument sa propre inclination" et la capacité de préserver son identité parmi les autres : "la maladie est due à une ingérence : ingérence dans la vie d'autrui ou ingérence d'autrui dans sa propre vie.
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